samedi 25 janvier 2025
Dans cette conférence, Séverine Angers, doctorante en histoire, explorera la vie et l’identité des épouses de soldats et d’officiers de l’armée britannique en garnison à Québec pour ainsi mettre en lumière un pan encore méconnu de l’histoire de la population de la ville.
Séverine Angers est actuellement étudiante au doctorat en histoire à University of York (Royaume-Uni). Financées par la Wolfson Foundation et la Masséna Society, ses recherches portent sur les familles d’officiers de l’armée britannique durant les guerres de la Révolution française et napoléonienne, s’intéressant particulièrement au deuil de guerre. Elle est diplômée du baccalauréat en histoire de l’Université Laval et de la maîtrise en histoire de Queen’s University (Kingston). Elle a également travaillé comme guide-interprète pour Parcs Canada dans l’arrondissement historique du Vieux-Québec pendant six ans.
Conférence virtuelle sur Zoom, réservée aux membres de la Société historique de Québec
mardi 11 février 2025
L’archéologue Rachel Archambault propose une excursion sur le chantier de la « restauration » de la Place-Royale des années 1960-1980 d’un point de vue de l’archéologie. Elle s’intéressera au contexte de la réalisation des fouilles, les apports actuels des interventions et à la mise en valeur (absente ?) des découvertes.
Rachel Archambault est doctorante en archéologie à l’Université de Montréal et spécialiste en culture matérielle des XIXe et XXe siècles. Elle est diplômée du baccalauréat et de la maîtrise en archéologie de l’Université Laval. Ses intérêts professionnels et académiques portent sur l’archéologie contemporaine, la période victorienne, l’histoire de la discipline archéologique au Québec et l’archéologie sociale et engagée. Elle s’implique en vulgarisation scientifique depuis plusieurs années dans le but de démystifier la profession et de faire rayonner le patrimoine archéologique du Québec.
mardi 11 mars 2025
Madeleine de Chauvigny est une remarquable oubliée. Cette conférence de l’historien Roger Barrette apporte de nombreux éclairages sur cette femme d’exception ainsi que des réponses aux questions suivantes : Quels événements ont marqué sa vie en France? D’où provenait sa fortune? Pourquoi voulait-elle tant fonder la première école pour filles en Amérique du Nord et quels écueils a-t-elle dû surmonter? Est-elle vraiment une des fondatrices de Montréal (Ville-Marie)? Comment est née sa complicité avec Marie-de-l’Incarnation (Marie Guyart)? Est-ce vrai qu’elles reposent dans le même tombeau?
L’historien et auteur Roger Barrette est secrétaire général de la Commission de la mémoire franco-québécoise (CMFQ). Il a été professeur d’histoire à l’UQTR et l’un des rédacteurs du journal historique Le Boréal Express. Il a aussi signé des biographies dans le Dictionnaire biographique du Canada. Spécialiste du général de Gaulle, il a publié deux livres dont le plus récent (2019) s’intitule De Gaulle, Les 75 déclarations qui ont marqué le Québec. M. Barrette a été président de la Société historique de Québec.
mardi 22 avril 2025
Malgré les bouleversements du début de l’ère industrielle, une minorité de famille de la noblesse canadienne parvient à se maintenir socialement durant le XIXe siècle. L’historienne Karine Pépin propose d’examiner comment la persistance d’une mémoire familiale forte a permis à ces quelques descendants nobles de continuer à se distinguer.
Karine Pépin a terminé en 2024 un doctorat en histoire, en cotutelle avec l’Université de Sherbrooke et Sorbonne Université. Ses recherches portent sur l’adaptation du groupe nobiliaire canadien de la guerre de Sept Ans jusqu’à la Grande Guerre. Elle est récipiendaire d’une bourse d’études supérieures du Canada Joseph-Armand-Bombardier du Conseil de la recherche en sciences humaines du Canada. Elle a complété en 2016 une maîtrise en histoire à l’Université de Sherbrooke qui a porté sur les mariages interethniques entre la noblesse et les individus non francophones après la Conquête (1760-1800). Elle travaille présentement comme historienne au Centre d’archives de la région de Thetford.
mardi 13 mai 2025
Cette conférence, livrée par l’historienne Louise Lainesse, se veut une invitation à plonger dans l’étrangeté de l’époque victorienne, à travers ses pratiques du deuil si particulières ainsi qu’une mise en perspective de notre posture actuelle quant à la place du deuil dans notre société contemporaine.
Candidate au doctorat en histoire à l’Université de Montréal sous la direction d’Ollivier Hubert, Louise Lainesse est récipiendaire de la bourse BESC-Vanier et de la bourse Jean-Monbourquette destinée à l’étude des impacts sociaux du deuil d’êtres chers. Dans le cadre de sa thèse, elle s’intéresse à la mort et au deuil dans le Québec de la fin du XIXe siècle. Investie dans la diffusion de l’histoire auprès du grand public, Louise a participé en tant qu’animatrice à des émissions radiophoniques de vulgarisation de l’histoire telles que 3600 secondes d’histoire (CHYZ 94.3 FM, Université Laval) et Notre histoire en tête (91.3 FM, Société historique de Montréal).
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