Défilé des gymnastes du Patronage Laval, vers 1945
Rue Saint-Vallier, avant 1948, des gymnastes du Patronage Laval tiennent un immense drapeau dont les fleurs de lys sont encore dans les coins. Les spectateurs lancent de l’argent en signe d’appréciation. En 1925, le père Jules-Joly Plamondon réorganise la gymnastique dans les œuvres des religieux de Saint-Vincent de Paul. Il utilise alors le diminutif Patro, qui s’impose progressivement. Le mot patronage signifie « protection et accompagnement ». Il existait trois formes de gymnastique : celle sur agrès (anneaux, barres fixes, etc.), les pyramides humaines et la gymnastique dite suédoise, où un grand nombre de participants exécutaient les mêmes mouvements. Les gymnastes des patros portaient des costumes blancs avec des couleurs distinctives aux bérets, aux ceinturons et aux bordures des collerettes : rouge à Laval et bleu à Saint-Vincent de Paul. Les gymnastes accompagnaient souvent des groupes de musique, fanfares et harmonies dès le début, et les cliques, après 1952. (Gilles Bureau)
Photographie : Collecte à la fin d'une parade, Archives de la Société Saint-Vincent-de-Paul