Les tricoteuses
Ce tableau représente un épisode de l’histoire des Ursulines de Québec. Durant l’occupation du monastère par les troupes anglaises, en 1759, les religieuses eurent pitié des troupes écossaises de Highlanders, dont l’uniforme était si peu adapté aux rigueurs de l’hiver québécois. Les bas qu’elles leur tricotèrent par charité leur attirèrent les bonnes grâces du capitaine, qui les aida à approvisionner le monastère pendant ce dur hiver.
Native de Trois-Rivières, sœur Godin fait profession chez les Ursulines en 1942. Encouragée par sa communauté à poursuivre ses études, elle obtient un certificat en latin, un doctorat en didactique des langues ainsi que des maîtrises en pédagogie, en biologie et en littérature anglaise. Parallèlement, elle enseigne la biologie et la littérature anglaise.
Malgré un horaire chargé, sœur Godin trouve le temps de développer ses talents d’aquarelliste auprès de Jacques Hébert, cofondateur de la Société canadienne d’aquarelle. La majorité des œuvres signées par la religieuse illustre la vie au monastère de Québec. (Charles-André Téotonio)
Iconographie : Les tricoteuses, aquarelle, œuvre de sœur Louise Godin, religieuse ursuline du monastère de Québec, Pôle culturel du monastère des Ursulines.