De la grande visite au Patro Laval
À Québec, Jean Béliveau et ses coéquipiers étaient de grandes vedettes dès la fin des années 1940. À l’époque, le Patro Laval, centre communautaire de loisirs, existe au cœur du quartier Saint-Sauveur depuis 40 ans, et les religieux de Saint-Vincent de Paul connaissent bien le monde du sport de la ville. Est-il plus belle récompense pour les membres du Patro que la visite de grands sportifs qui, en plus, apportent des cadeaux dans le temps des fêtes? La générosité de Jean Béliveau envers les œuvres des religieux ne s’est jamais démentie. Les patros accueillent des jeunes par groupes d’âge dans des salles de séjour. La visite est reçue dans la salle dédiée à saint Tarcisse, jeune martyr de l’Antiquité romaine. Si la majorité des jeunes fréquentent le Patro l’été et en grand nombre, certains d’entre eux sont présents toute l’année, les soirs et les fins de semaine. C’est avec eux que les religieux accomplissent selon leur charisme une œuvre de formation intégrale. (Gilles Bureau)
Photographie : Jean Béliveau et des joueurs des As de Québec au Patro Laval, vers 1952, Archives de la Société Saint-Vincent-de-Paul. De g.à d., Émile Couture, représentant de la distillerie Calvert, Jean Béliveau «Gros Bill», joueur non identifié, Ludger Tremblay, une partie du visage caché par la palette de hockey, joueur non identifié, Jean Marois, Jos Crozier, et le dernier joueur non identifié.