Calendriers

Depuis 1982, la Société historique de Québec publie son calendrier Vues anciennes de Québec qui présente l’histoire de la ville de Québec au quotidien. Les éphémérides et les textes qu’on y trouve rappellent les événements historiques qui ont jalonné notre histoire locale, régionale, nationale et, dans certains cas, internationale. Chaque calendrier comprend plusieurs éphémérides, ainsi qu'une quinzaine d'illustrations documentées. Au fil des ans, cette collection est devenue une précieuse source de renseignements sur l'histoire de la ville de Québec et de sa région.

Le calendrier 2025 Vues anciennes de Québec est disponible auprès de la Société, au prix de 15,99$, par commande téléphonique (418-694-1020 #1256) ou par courriel.
 

Liste des points de vente du calendrier 2025

 
Plusieurs numéros de la collection peuvent être achetés au bureau de la Société historique de Québec (6, rue de la Vieille-Université, local 158, Québec).
 
 

 

Avril 2025


Sur l’Esplanade, vers 1910

Le populaire grand bi, vélo doté d’une grande roue à l’avant et d’une plus petite à l’arrière, représente l’âge d’or du vélocipède au
XIXe siècle. Il est l’apanage des sportifs de Québec, comme ce fut le cas pour Cyrille Duquet, horloger et inventeur du combiné téléphonique. En 1885, c’est l’arrivée du bicycle safety (sécuritaire). Ce type de vélo aux roues semblables est équipé d’une chaîne de transmission. On le qualifie d’abord de « cheval de fer », puis de « cheval de l’ouvrier » lors des années 1910 en raison de son accessibilité financière. Sur la photo ci-dessus, on remarque que la bicyclette urbaine est équipée de garde-boue, d’un porte-bagages, d’une selle en cuir et d’un éclairage au carbure. Son système de freinage repose sur une action de rétropédalage. Elle a un seul développement, ou plutôt une seule vitesse, ce qui rend la montée des côtes difficile dans une ville comme Québec. On peut penser que la bicyclette appartient au photographe qui permet aux deux étudiants de poser fièrement avec sa monture.

En effet, les deux garçons qui prennent la pose, ainsi que les deux autres assis près de l’arbre, sont des élèves du Petit Séminaire de Québec. On les reconnaît à leur uniforme porté intégralement par celui de droite. Il était constitué d’une longue veste, appelé un
« suisse », de couleur bleue rehaussée d’un liseré blanc, d’une large ceinture et complété d’une casquette. On apercevait beaucoup de jeunes portant ce costume dans les rues de Québec, ce qui leur valait le sobriquet de moutons bleus. Le suisse a été abandonné à la fin des années 1940 au profit d’un veston bleu marine, d’un pantalon gris et d’une cravate de couleur marron.

L’Esplanade, ancien terrain d’exercice militaire, était située dans la gorge du bastion des Ursulines, en bordure des rues Saint-Louis et D’Auteuil. Il constituait un magnifique terrain de jeux, tant pour les élèves du séminaire que pour les cyclistes. (Pierre Bernier, museovelo@lycos.com)

Photographie : Sur l’Esplanade, vers 1910, Musée de la civilisation, fonds d’archives du Séminaire de Québec, PH2000-12147.


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