L’œuvre secondaire de l’Institut
Le 7 janvier 1851, Mme Roy (Marie Fitzbach, fondatrice des Sœurs du Bon-Pasteur de Québec), consciente d’un besoin du milieu, met tout en œuvre pour y répondre. Elle découvre que les enfants du quartier Saint-Louis sont trop éloignés des maisons d’éducation situées à l’intérieur des murs et qu’ils grandissent dans l’ignorance. Elle ouvre deux classes pour filles. Quatre-vingt-dix élèves sont admises. De ce nombre, quelques-unes donnent environ soixante-cinq sous par mois tandis que celles n'ayant pas les moyens de s'offrir une instruction ailleurs y sont reçues gratuitement. Sœur Thivierge est chargée d’enseigner aux fillettes de langue française. La direction de la classe des petites Irlandaises (de langue anglaise) est confiée à sœur Mary. En attendant un local plus favorable, le deuxième étage du hangar est divisé en deux compartiments pour servir de classes. Les locaux sont installés dans la partie supérieure de la boutique adjacente à la boulangerie de la maison. Humbles commencements! C’est ainsi que s’amorce l’œuvre secondaire de l’Institut. (Sœur Agnès Dufour)
Iconographie : «L’œuvre secondaire de l’Institut», 1916, sœur Saint-Jean-Berchmans (sœur Célina Fréchette, 1853-1942), huile sur toile, 21e de la série «Les Temps Héroïques de notre histoire».